En France, la prise en charge du sucide n'est pas toujours appropriée. L'hôpital accueille les personnes qui ont porté atteinte à leurs jours, dans le but d'assurer leur survie physique. Mais la tentative de suicide se solde souvent par un retour à la maison sans que le patient ait pu véritablement se confier. Or le suicide pose aussi la question de la survie psychique. Ne pas accueillir la souffrance intime des personnes qui se sont mises en danger, c'est risquer de redoubler le traumatisme du passage à l'acte suicidaire et laisser courir l'idée que décidément, on est sans secours et seul, quand on veut mourir.
Affiche réalisée par Anti-Stigma 2006 team